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L'admission au stage 2019-2020 ne sera pas reprise et, afin de recevoir la spécialisation nécessaire, les futurs médecins devront se rendre en résidence. Ces changements sont prévus dans la réforme médicale approuvée, conçue pour améliorer la qualité des services dans les établissements médicaux et le niveau de qualification du personnel médical. Rappelons qu'en 2016, le stage avait été annulé pour les pharmaciens et les dentistes, en 2017 pour les pédiatres et les thérapeutes et en 2018 pour les spécialités médicales restantes. Et dans quelle mesure cette décision permettra au ministère de la Santé de s’acquitter de la tâche qui lui incombe: combler les «lacunes» dans les cliniques de jour ambulatoires rurales, où le personnel qualifié fait défaut, il ne sera clair que quelques années plus tard, lorsque les premiers résultats de la réforme médicale seront annoncés.
Une nouvelle approche de l'évaluation des connaissances
S'il n'y avait aucun changement dans le système éducatif existant auparavant, alors, après avoir effectué un stage avec succès en 2020, un étudiant pourrait recevoir un certificat lui permettant réellement d'accomplir des tâches directes (par la suite, tous les cinq ans, il devrait confirmer ses qualifications pour pouvoir droit de travailler dans des hôpitaux et des cliniques). Mais au lieu d'être certifié, le jeune spécialiste devra désormais se faire accréditer, sans quoi il ne pourra pas commencer à travailler et avoir accès aux patients.
L’accréditation est la réception d’un certain nombre de points, calculés pour:
- participation à divers événements médicaux (conférences, séminaires, formations, etc.);
- publication d'articles et d'ouvrages scientifiques dans des périodiques, des livres, etc.
- l'utilisation de régimes complexes dans le traitement de maladies graves, etc.
On suppose que cette méthodologie d'évaluation des connaissances sera lancée en 2021. Mais il reste encore beaucoup de questions sur la procédure d'accréditation (qui paiera pour l'hébergement et le voyage sur le lieu de sa conduite, s'il sera possible de réduire le temps nécessaire à l'admission des patients afin de pouvoir participer à des recherches ou à des séminaires, etc.) et aux méthodes marquer. Cependant, le ministère explique que dans un proche avenir, toutes ces questions seront soigneusement analysées et résolues et que l'annulation du stage se fera avec douceur et sans conséquences.
Conditions de résidence
En fait, stage et résidence en 2019-2020. ont beaucoup en commun, car après avoir suivi cette formation, le futur médecin sera en mesure d’obtenir une spécialisation étroite et l’autorisation de travailler avec des patients. Mais, si vous croyez que les innovations initiées par le ministère dans le cadre de la réforme, entrer dans la résidence sera très difficile, surtout si la tâche est de prendre une place budgétaire. Et si un médecin décide de refuser une telle étape de formation, il ne peut alors travailler que comme thérapeute, ce qui réduira considérablement ses capacités professionnelles.
L'examen de résidence comprendra plusieurs parties:
- Test, qui comprend 60 questions (pour les connaissances médicales générales). Une heure seulement est allouée pour son passage et pendant ce temps, il est nécessaire de répondre correctement à au moins 70% des questions.
- Obtenir un point pour l'expérience actuelle. Etant donné que les médecins se verront attribuer plus de points pour leur travail dans les zones rurales, cela devrait les inciter à se "déplacer" et, après avoir obtenu leur diplôme de l'université, à travailler dans des cliniques de village pendant au moins plusieurs années (avant d'entrer en résidence).
Des points supplémentaires seront également attribués pour les honneurs et pour recevoir une bourse présidentielle. En conséquence, les étudiants qui étudient sur un contrat n'auront pas beaucoup de chance d'accumuler un nombre suffisant de points (surtout s'ils ne travaillent pas en zone rurale) pour poursuivre leurs études.
Après avoir calculé le nombre de points reçus, une décision est prise sur l'admission du demandeur à la résidence.
Les inconvénients du nouveau système
L’admission en résidence sera la seule occasion pour un jeune médecin d’obtenir la spécialisation dont il a besoin et de continuer à travailler sur la vocation. Et si, d’une part, l’innovation contribuera à inciter les médecins à travailler dans les dispensaires de village, d’autre part, le système approuvé reste extrêmement imparfait et présente de nombreux inconvénients:
- Le niveau général de professionnalisme des médecins peut considérablement diminuer, de nombreux spécialistes étant obligés de passer plus de temps sur des emplois à temps partiel pour payer une formation coûteuse en résidence.
- Manque de motivation pour augmenter le niveau de connaissance parmi les conservateurs et les enseignants. Comme le notent les étudiants eux-mêmes, certains médecins sont irresponsables dans leurs tâches et se contentent de confier leurs tâches de papier aux résidents, au lieu de partager connaissances et expériences avec eux.
- Les étudiants qui ne sont pas sur un formulaire d'éducation budgétaire ne peuvent pas compter sur des points supplémentaires. De plus, ils ne sont pas facturés pour des travaux scientifiques, bien que, selon les enseignants, ce type d'activité reflète beaucoup mieux le degré de connaissance actuel des élèves.
Il est supposé que le pourcentage d'étudiants qui ne pourront pas entrer en résidence sera assez élevé. D'un point de vue théorique, seuls des étudiants assidus, possédant un niveau de connaissance élevé et une certaine expérience de travail, peuvent compter sur une spécialisation. Cependant, comment cette innovation sera mise en pratique, seuls le temps et les premiers résultats des travaux de la réforme introduits par le ministère seront visibles.
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