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La prochaine élection présidentielle au Bélarus est prévue pour 2020, ce qui est prévu par la législation actuelle. Au cours de ce processus, les citoyens de la République devront élire un nouveau chapitre pour lui déléguer le pouvoir de gérer leur État. Mais, bien que la date de cet événement soit clairement réglementée par la loi, il est possible qu'une décision soit prise de reporter les élections à une date antérieure afin d'éviter la déstabilisation et d'augmenter le niveau de tension sociale dans la société.
Dates et dates
Pour le moment, on ignore encore quand les résidents de la République du Bélarus éliront leur nouveau président, mais cela devrait se produire au plus tard le 30 août 2020, ce qui est indiqué par les normes de la législation actuelle. Cependant, la Chambre des représentants a encore suffisamment de temps pour décider de la date de leur tenue, car cela devrait se produire au moins 5 mois avant l'élection, afin que les candidats à la présidentielle puissent soumettre des documents et mener leurs campagnes électorales à temps.
Une exception n'est possible que si le chef de l'État sortant, pour une raison quelconque, quitte son poste plus tôt que prévu: dans ces conditions, la Chambre des représentants sera tenue de fixer une date pour les élections imprévues dans un délai de 30 à 70 jours.
Il est important de noter qu'avant le 10 septembre 2020, des élections au parlement de la République du Bélarus devraient également avoir lieu dans le pays. Ce fait peut contribuer au report de la date de l'élection présidentielle, si toutes les conditions nécessaires sont réunies pour cela. Mais dire avec certitude quand la volonté des citoyens aura lieu, ce ne sera possible qu'au cours du second semestre de cette année.
Exigences du candidat
Du point de vue de la loi, tout citoyen compétent qui remplit les critères suivants peut occuper le poste de chef de l'Etat:
- âge - au moins 35 ans au moment du dépôt;
- lieu de naissance - République du Bélarus;
- résidence permanente dans le pays pendant au moins 10 ans avant de participer à la campagne électorale;
- absence d'appartenance à un parti politique. Dans les cas extrêmes, il devra suspendre sa composition actuelle jusqu'à la fin de son mandat présidentiel (s'il est élu).
En outre, avant de soumettre des documents, le demandeur devra recueillir au moins 100 000 signatures de citoyens du Bélarus, ce qui est une condition préalable à la participation à la course aux élections.
Candidats possibles pour le poste
Malgré le fait qu'il n'y ait toujours pas d'informations précises sur les personnes qui entreront dans la lutte pour la présidence, sur la base de la situation actuelle dans le pays, les experts conviennent que les candidats suivants peuvent déclarer leur participation aux élections:
- Alexander Lukashenko, l'actuel chef de l'Etat. Il a déjà informé le public de son intention de briguer un nouveau mandat, mais n'a pas précisé ce qui serait inclus dans son programme. On suppose qu'il se concentrera sur une situation stable dans le pays, qui sera appréciée des citoyens;
- Oleg Gaidukevich du Parti libéral démocrate;
- Yuri Gubarevich, le chef de "Rukh". Malgré le conflit avec A. Logvinets, il a toutes les chances de concourir pour la présidence en 2020;
- Yelena Anisim, qui est la présidente de l'association "Tavarstvo Belaruskiki movy inya Franciska Skaryna";
- Anna Kanopatskaya (députée de l'opposition), mais on ne sait pas encore si elle sera en mesure de recueillir le nombre de signatures nécessaire pour soumettre des documents.
Les représentants de l'UCP n'ont pas encore reçu de déclarations concernant leur participation aux prochaines élections. Cela est peut-être dû au fait que le nouveau chef du parti est encore inconnu du grand public et n'est pas préparé à un travail actif à la télévision.
Campagnes électorales
Une condition préalable à la participation aux élections est une campagne électorale, dans laquelle les candidats feront campagne auprès des électeurs pour les soutenir (vous pouvez voter pour un seul candidat). Pour cela, une variété de méthodes et d'outils qui ne sont pas interdits par la loi applicable peuvent être utilisés.
Chaque participant à la course construit sa campagne électorale à sa discrétion, en fonction des buts et objectifs qu'il souhaite résoudre dans le processus de sa mise en œuvre. Mais toute campagne (quelle que soit la forme et la méthode de communication aux électeurs potentiels) doit être arrêtée un jour avant la date des élections. Cette exigence s'applique également aux campagnes électorales aux élections législatives.
Le transfert est-il possible
Il est possible que les prochaines élections au Bélarus ne se déroulent pas en 2020, mais en 2019. Cela est dû au fait que des élections parlementaires sont prévues pour cette période, et la combinaison de ces deux procédures est non seulement coûteuse, mais aussi très risquée, car cela peut augmenter considérablement le degré de tension sociale dans la société. Mais les politiciens de l'opposition craignent que Loukachenko puisse intentionnellement émettre une ordonnance de report pour les empêcher de bien se préparer pour la course aux élections, ou même initier des amendements constitutionnels pour maximiser leurs pouvoirs. Mais l'actuel président de la République du Bélarus a démenti ces informations, expliquant qu'il n'a besoin d'aucune sorte de handicap, et n'agira qu'en conformité avec les règlements approuvés.
Dans le même temps, le report des délais peut devenir une réalité pour des raisons assez objectives. Mais le bureau du président s'engage à informer à l'avance de l'adoption d'une telle décision afin que les autorités et les candidats puissent se préparer à temps pour le début des campagnes électorales, préparer les documents nécessaires et recueillir le nombre requis de signatures.
Alternativement, une proposition de raccourcir le mandat présidentiel ou adjoint peut être examinée afin d'étirer ces processus dans le temps. Mais, comme disent les experts, il doit y avoir de bonnes raisons et des conditions préalables à cela, qui ne sont actuellement pas respectées. Sans inconvénient, il est possible d'organiser des élections 12 mois avant la date prévue en réconfortant les candidats et leurs électeurs.
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